Carignan (Ardennes)

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Carignan
Carignan (Ardennes)
L'église Notre-Dame..
Blason de Carignan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Sedan
Intercommunalité Communauté de communes des Portes du Luxembourg
(siège)
Maire
Mandat
Alain Dassimy
2020-2026
Code postal 08110
Code commune 08090
Démographie
Gentilé Yvoisien
Population
municipale
2 810 hab. (2021 en diminution de 4,13 % par rapport à 2015)
Densité 201 hab./km2
Population
agglomération
4 137 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 38′ 00″ nord, 5° 10′ 07″ est
Altitude Min. 161 m
Max. 293 m
Superficie 14,01 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Carignan
(ville-centre)
Aire d'attraction Carignan
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Carignan
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Carignan
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Carignan
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Carignan
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Carignan
Liens
Site web carignan-ardennes.fr

Carignan, anciennement Yvoy ou Yvois jusqu'en 1662, est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Yvoisiens et les Yvoisiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est proche de la frontière belge, située à quelques kilomètres au nord-est : Matton-et-Clémency est une commune frontalière.

Géologie et relief, hydrographie[modifier | modifier le code]

Le point culminant du territoire de la commune se situe au Mont-Tilleul qui culmine à 293 m. La partie habitée de la commune se situe au pied de ce Mont-Tilleul, et est à une altitude variant entre 165 et 190 m[1].

Le territoire de la commune est sur des terrains liasiques. Les versants des collines reposent sur des sols calcaires, sableux, à bélemnites. Dans le fond des vallées, ces calcaires sont recouverts d'alluvions[1].

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau traversant la commune :

  • Le sud de la commune est traversé par la Chiers[2], un affluent de la Meuse.
  • Le ruisseau de l'Aulnois[3] sépare Carignan du hameau de , et d'anciennes installations industrielles (une foulerie, et une tréfilerie)[1].
  • Il est rejoint par le ruisseau de Matton[4], lui-même alimenté par le ruisseau des Deux-Villes[5].
  • Ruisseau de Nonne[6].
  • Ruisseau Rigel[7]

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité faible[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 873 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Linay », sur la commune de Linay à 4 km à vol d'oiseau[11], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 969,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24 °C, atteinte le [Note 1],[12],[13].

Statistiques 1991-2020 et records LINAY (08) - alt : 177m, lat : 49°37'00"N, lon : 5°13'00"E
Records établis sur la période du 01-01-1985 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,4 1,5 3,3 7,4 10,6 12,3 11,9 8,7 6,3 3,2 0,7 5,4
Température moyenne (°C) 2,6 3,4 6,6 9,6 13,7 16,8 18,7 18,3 14,7 10,9 6,3 3,5 10,4
Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,2 11,7 16 20 23 25,1 24,7 20,7 15,4 9,5 6,3 15,4
Record de froid (°C)
date du record
−24
09.01.1985
−16,7
07.02.12
−13
01.03.05
−7,5
08.04.03
−2
02.05.18
−0,4
05.06.1991
4
31.07.15
1,8
29.08.1993
−1
30.09.18
−7
24.10.03
−11,1
23.11.1998
−14,5
20.12.09
−24
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,9
05.01.1999
23
27.02.19
25
31.03.21
30
21.04.18
33
28.05.17
38
26.06.19
42
25.07.19
40
09.08.20
34
15.09.20
27,8
02.10.23
21
01.11.14
18
17.12.15
42
2019
Précipitations (mm) 103,8 81,6 71,4 58,4 70,7 75,2 74,4 80,6 63,5 82 87,8 119,6 969
Source : « Fiche 8255001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,6
−0,4
103,8
 
 
 
7,2
−0,4
81,6
 
 
 
11,7
1,5
71,4
 
 
 
16
3,3
58,4
 
 
 
20
7,4
70,7
 
 
 
23
10,6
75,2
 
 
 
25,1
12,3
74,4
 
 
 
24,7
11,9
80,6
 
 
 
20,7
8,7
63,5
 
 
 
15,4
6,3
82
 
 
 
9,5
3,2
87,8
 
 
 
6,3
0,7
119,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté de communes des Portes du Luxembourg.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Carignan est une commune rurale[Note 2],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Carignan, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[19] et 4 137 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carignan, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,5 %), terres arables (22,9 %), zones urbanisées (16,6 %), forêts (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,8%)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le cœur de la commune correspond à la cité historique, délimitée par des remparts au XVIIe siècle dont il reste quelques vestiges. Au centre de cette partie historique se dresse la collégiale Notre-Dame. La zone habitée s'est étendue après la Seconde Guerre mondiale, de façon significative jusqu'à la fin des années 1960, surtout en direction de Sedan, vers le nord-ouest et vers l'ancienne commune de , devenu un hameau rattaché à Carignan, avec une continuité des habitations presque complète entre Carignan et Wé. Des lotissements ont également été créés dans les décennies suivantes, notamment dans la direction inverse, de Blagny[1].

D'anciens bâtiments industriels subsistent sur la Chiers, en dehors des anciens remparts, jouxtant la campagne, dont un moulin à blé qui enjambe la rivière et qui a cessé son activité en 1972[25], une filature de laine cardée arrêtée à la fin des années 1960[26], une usine de sélection de semences, s'élevant sur quatre niveaux, fermée peu après 1945[27], et une tréfilerie sur le ruisseau de l'Aulnois, en activité jusqu'en 1957 puis transformée en ferme[28].

Logements[modifier | modifier le code]

Selon les statistiques de l'INSEE de 2013, 91% des logements sont des résidences principales, 8% sont vacants et 1% sont des logements occasionnels ou des résidences secondaires. Deux tiers de ces logements sont des maisons, le dernier tiers étant des appartements. La construction des résidences principales a été finalisée à 51,8 % dans la période de 1946 à 1970, qui correspond également à une période de croissance démographique[29].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Les principales voies de communication suivent le cours de la Chiers.

La commune est traversée par la route départementale D 8043, ancienne route nationale 381, qui longe la Chiers, et par la départementale D 19. La D 8043 conduit d'un côté à Sedan, et de l'autre à Montmédy. La D 19 relie notamment la commune à Mouzon (au sud-ouest) et mène dans le sens inverse à Florenville, en Belgique.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

SNCF[modifier | modifier le code]

La gare de Carignan est une gare ferroviaire française de la ligne de Mohon à Thionville. Elle est desservie pour les voyageurs par des trains TER Champagne-Ardenne qui effectuent des missions entre les gares d'Épernay, ou de Reims, et de Carignan, ou de Longwy, ou de Metz[30].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le bourg est attestée sous le nom Epoisso au IVe siècle, Epossium selon Grégoire de Tours, des mots gaulois *epo (cheval) et *epotsos (« guerrier à cheval, cavalier ») pour un dérivé toponymique « Domaine du chevalier »[31]. Puis le nom d'Evosio est mentionné vers 540, pour donner Ivoy au XVIIe siècle[32].

La prévôté d'Yvoy, aussi orthographié Yvoi, Ivois, Ivoi, Ivoix, en allemand Ipsch[33], change de nom lorsque Louis XIV l'érige en duché en faveur d'Eugène-Maurice de Savoie, fils du prince de Carignan en Piémont. Pendant la Révolution, la municipalité reprend le toponyme Ivoy[34],[35].

Jusqu'au milieu des années 1950, sa langue véhiculaire a été le lorrain[36] et non plus le champenois contrairement à la majorité du reste des Ardennes.

Les habitants de Carignan ont conservé l'ancien gentilé d'Yvoisiens.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le nom Eposio ou Epoisso, d'origine celtique (Epo=cheval), permet d'envisager une occupation humaine antérieure à la période romaine. Le site de Carignan est occupé au moins depuis l'époque romaine. Il est connu des Romains sous le nom d'Epoisso Vicus. C'est aussi une étape sur la voie romaine Reims-Trèves et il figure comme telle dans L'Itinéraire d'Antonin. Pendant la reconstruction en 1949, après la Seconde Guerre mondiale, des vestiges architecturaux gallo-romains ont été mis au jour parmi lesquels une sculpture de Mercure tenant Bacchus et deux grands chapiteaux corinthiens. S'y ajoute la vaste villa de Maugré, au nord-est de la cité, le long du ruisseau de Matton, fouillée de 1976 à 1986[1].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La cité est le chef-lieu du pagus Eponensis/Evodiensis. Elle est visitée par l'archevêque Maximin de Trèves au IVe siècle, et par Martin de Tours en 385 ou 386. Au VIe siècle, dans son Histoire des Francs, Grégoire de Tours raconte sa rencontre avec saint Walfroy à Yvois (Eposium Castrum). La ville possède un atelier monétaire mérovingien. Un comté d'Yvois, certainement héritier direct du pagus, est mentionné au Xe siècle[1].

En octobre 931, le roi Henri I. de Saxe ici signait un document à Iovis (Regesta Imperii II, no 36).[réf. nécessaire]

En , Yvois accueille une entrevue entre le roi Robert II le Pieux et l'empereur Henri II du Saint-Empire[1].

Au XIe siècle, Yvois fait partie du comté de Chiny, qui est probablement la continuation du comté d'Yvois. Elle en est la ville la plus importante, et une prévôté d'Yvois recouvre la cité et plusieurs villages des environs. Les comtes y séjournent souvent et elle est, jusqu'au XIIIe siècle, la véritable capitale du comté. Les comtes font frapper la majeure partie de leurs monnaies à Yvois et une manufacture de draps y est fondée en 1304. En 1340, la ville et sa prévôté sont vendues à Jean l'Aveugle, comte de Luxembourg. Devenu duché, le Luxembourg s'agrandit par l'achat du comté de Chiny, en 1364, par Venceslas Ier de Luxembourg[37] avant d'appartenir aux ducs de Bourgogne.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La prévôté d'Yvois fait ensuite partie intégrante des Pays-Bas espagnols et Yvois est l'une des plus importantes places fortes du sud-Luxembourg. La France s'en empare après le siège de 1542 et en 1552 (le 23 juin, après un siège de six jours)[38]. Mais elle fait retour à l'Espagne en 1559 (traité du Cateau-Cambrésis). Ses fortifications sont alors démantelées puis reconstruites, sans doute au début du XVIIe siècle. Au cours de la guerre de Trente Ans, après avoir été assiégée deux fois en 1637 et 1639, par les troupes françaises du maréchal de Châtillon, la ville est rasée sur ordre de Richelieu et le site reste longtemps quasi-abandonné.

Yvois est annexée par la France en 1659 (article XXXVIII du traité des Pyrénées). En 1662, le territoire d'Yvois, correspondant approximativement à l'actuel canton de Carignan, est érigé en duché de Carignan par Louis XIV au profit d'Eugène-Maurice de Savoie, comte de Soissons, fils du prince de Carignan en Piémont et la ville perd son nom pour devenir Carignan[1]. À la veille de la Révolution de 1789, le duché compte environ 9 000 habitants.

La famille de Savoie conserve le duché jusqu'en 1751, date à laquelle il est vendu à Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre. Sa fille reçoit le duché en dot lorsqu'elle épouse Philippe d'Orléans dit Philippe-Égalité qui en est le dernier possesseur[1].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Grâce à ses industries, la ville se développe au cours du XIXe siècle. On y trouve un moulin, un laminoir, d'autres usines métallurgiques, une briqueterie et une filature. La ligne de chemin de fer de Sedan à Montmédy est ouverte en 1861. Napoléon III fait un bref séjour à Carignan le avant de gagner Sedan.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, Carignan subit l'occupation allemande pendant quatre années. Le Dr Gairal, qui est maire de la commune, décède en déportation.

Lors de la Deuxième Guerre mondiale, la population quitta la ville devant l'avancée des forces allemandes et se retrouve dans l'ouest du pays. Les évacués peuvent regagner la ville après l'Armistice.

Pendant ce temps, le , les Français font sauter les ponts sur la Chiers avant l'arrivée des Allemands. Ceux-ci, du VII. Armee-Korps d'Eugen Ritter von Schobert arrivent le au soir et tentent le lendemain matin de franchir la rivière entre Carignan et Tétaigne, depuis Carignan c'est la 71. Infanterie-Division (de Karl Weisenberger) qui attaque, ce qui provoque la réaction de l'artillerie française, notamment celle du III/20e régiment d'artillerie nord-africaine[39]. Ces tirs touchent en particulier Carignan où les Allemands essayent de réparer le pont Alix[39]. Le lieutenant Watelet du II/136e régiment d'infanterie de forteresse, unité qui défend le secteur face à Carignan, témoigne « nos 75 arrosent copieusement Carignan. Les toitures s'effondrent, des incendies se déclarent ici et là. Le spectacle est hallucinant »[39]. L'attaque allemande échoue[39]. Dans la nuit, sur ordre de Charles Huntziger, chef de la 2e armée dont elles dépendent, les unités françaises évacuent leurs positions sur la Chiers en aval de l'ouvrage de La Ferté[39] où se poursuivront les combats. La ville est alors détruite à près de 90 %.

La commune a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945[40].

Une habitante a par ailleurs été admise parmi les 4281 Justes parmi les nations de France[41] pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy : Odette Chauveau[42].

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Le parti socialiste a tenu la mairie de Carignan de 1937 à 2008, excepté durant la Seconde Guerre mondiale et le régime de Vichy. En 2008, une liste se disant apolitique et classée divers droite est devenue majoritaire[43], et a confirmé en 2014 en réunissant 69 % des voix.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs d'Yvois-Carignan [44].
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
(≈ 1941) août 1944 Jean Colle SE Grainetier à Carignan (Ardennes).

Maire nommé par le préfet. († le 21 août 1944)[45]
Conseiller général du Canton de Carignan (1943 → 1944).

Septembre 1944 mars 1971 Georges Rennesson[45] SFIO puis PS Menuisier
Conseiller général du Canton de Carignan (1945 → 1970).
Mars 1971 mars 1977 Edmond Pierron PS Directeur d'école honoraire.
Mars 1977 juin 1995 Michel Rambourg PS Professeur de CES.
Juin 1995 mars 2001 Manuel Tejedo-Cruz PS Enseignant d’Économie de la Construction.
Mars 2001 mars 2008 Jean Henry PS Premier adjoint puis maire par intérim.
Mars 2008 mars 2020 Denis Lourdelet[46] DVD puis LREM Gérant de société.
juin 2020 En cours Alain Dassimy[47] SE Ancien cadre.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Carignan appartient au département des Ardennes, au sein de la région Grand Est, et à la communauté de communes des Portes du Luxembourg. C'est un chef-lieu de canton. D'un point de vue électoral, ce canton de Carignan fait partie de la troisième circonscription des Ardennes.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Weinsberg (Allemagne).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

Carignan forme avec les communes voisines de Blagny et d'Osnes une petite agglomération urbaine, l'unité urbaine de Carignan, qui avec 4 596 habitants en 2008 la classe au dixième rang départemental après celle de Fumay et avant celle de Nouvion-sur-Meuse.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].

En 2021, la commune comptait 2 810 habitants[Note 4], en diminution de 4,13 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3731 3131 3941 4681 3821 6731 7921 8121 839
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
2 0512 0892 1132 0982 1492 1232 2242 1642 134
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
2 2161 9872 2572 3382 4721 7122 7203 4033 674
1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021
3 7243 6463 3593 2593 1883 1782 9872 8852 810
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune compte une école maternelle, une école primaire et un collège[51],[52].

Lycées à Bazeilles, Stenay, Sedan[53]

Santé[modifier | modifier le code]

Grâce à la communauté de communes des Portes du Luxembourg, une maison de santé a ouvert ses portes le 29 février 2016, regroupant en un lieu des médecins généralistes, des infirmières libérales, des orthophonistes, et la Croix-Rouge française[54],[55].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Plusieurs clubs de sports existent sur la commune, notamment de gymnastique (étoile gymnique de Carignan)[56], de tennis (Club Tennis Yvois Carignan), de tir à l'arc (Arc Club Carignan Mouzon ou ACCM), de boxe (Boxing Club), de football (Football Club Blagny Carignan) et de football en salle avec le COSEC et du handball (Yvois Carignan Handball).

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

La commune compte, en 2013, 1 283 ménages fiscaux, et 42,5 % de ces ménages sont imposés[58].

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

Mairie.

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[59] :

  • total des produits de fonctionnement : 3 220 000 , soit 1 101  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 2 479 000 , soit 848  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 676 000 , soit 231  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 721 000 , soit 247  par habitant ;
  • endettement : 2 501 000 , soit 855  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 22,61 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 44,16 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 33,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 190 [60].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2013, les actifs ayant un emploi représentent 57,2 % de la population des 15-64 ans pour 59,5 en 2008. Les chômeurs représentent 11,5 % de cette population en 2013 pour 8,8 % en 2008. L'indicateur de concentration d'emploi est de 49,7 en 2013, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi pour deux habitants actifs[58].

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active est la suivante pour cette commune :

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Carignan en 2013 0,7 % 8,4 % 9,3 % 19,0 % 29,1 % 33,5 %
Carignan en 2008 0,9 % 7,1 % 10,7 % 20,2 % 24,2 % 36,9 %
Sources des données : INSEE[58]

Entreprises par secteur d'activité[modifier | modifier le code]

Au , Carignan compte 228 établissements actifs : 7 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 22 dans l'industrie, 9 dans la construction, 147 dans le commerce-transports-services divers et 43 relatifs au secteur administration publique, enseignement, santé, action sociale. Le secteur industriel qui moins de 10 % des établissements réunie 50 % des emplois. Deux de ces entreprises ont plus de 50 salariés, La Foulerie (fabrication de pièces métalliques pour le marché du roulement à billes), et Amphenol Air LB (fabrication de systèmes d'interconnexion électriques, d'accessoires de câblage et d'attachement)[58].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Parmi les monuments de la ville de Carignan peuvent être évoqués :

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • La collégiale Notre-Dame, édifiée au Moyen Âge, remaniée plusieurs fois. Quatre vitraux gothiques ont été restaurés en 1982. Elle comporte également un portail datant de la Renaissance. Le clocher est une copie de celui de 1681. L'édifice est classé monument historique en 1990[63].
  • La chapelle Saint-Pierre du hameau de Wé qui relevait du prieuré des Jésuites de Muno (Belgique). Reconstruite au XVIIIe siècle, elle contient de beaux retables baroques en bois avec chronogrammes.

Autres[modifier | modifier le code]

Un Cercle historique et artistique yvoisien a été créé en 1982. C'est une association loi de 1901[64].

Un centre culturel est aménagé dans un ancien supermarché, à l'initiative de la municipalité, pour regrouper un pôle pour la petite enfance, un relais d'assistance maternelle, le club de maquette de Carignan, et une médiathèque[65],[66].

Monument aux morts et carré militaire[67],[68].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Géry de Cambrai (vers 540-619?), évêque de Cambrai, saint thaumaturge fêté le 11 août, y est né.
  • Mathias Chardon (1695-1771), moine bénédictin à Saint-Arnould de Metz et historien de la liturgie catholique, y est né.
  • Jean-Baptiste L'Écuy (1740-1834), dernier abbé général de l'ordre des Prémontrés avant la Révolution, est né à Carignan.
  • Nicolas Bernard Guiot de Lacour (1771-1809), général de la Révolution et de l’Empire, est né à Carignan. Mortellement blessé à Wagram, son nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile et son buste figure dans la galerie des batailles du château de Versailles.
  • Jules Visseaux (1854-1934), sculpteur primé à Paris en 1889, y est né.
  • Jules Mazé (1865-1951), romancier, poète, historien, critique d'art et journaliste, y est né.
  • Jeanne Mélin (1877-1964), pacifiste, féministe, écrivaine et femme politique, candidate à la présidence de la République en 1947 contre Vincent Auriol, est née à Carignan.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Carignan Blason
D’azur à la fasce d’or chargé d’un cœur du champ[69]
Détails
Ce blason ne date que de 1824 et a été attribué par Louis XVIII. De 1341 à 1659, la ville s'est servie du blason accordé en 1341 par Jean l'Aveugle : écu à quatre parties (écartelé) : Aux I et IV d'argent, au lion armé et lampassé de gueules à queue fourchue, aux II et III burelé d'argent et d'azur à dix pièces, au lion armé et lampassé de gueules à queue simple.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Delahaut Charles Joseph, Annales civiles et religieuses d'Yvois Carignan et de Mouzon, Paris, T. Desoer, 1822 [1].
  • Gaber Stéphane, Histoire de Carignan et du pays d'Yvois, Charleville Mézières, Éd. de la société d'études ardennaises, 1976. Préface de René Taveneaux.
  • Gaber Stéphane, Les Fortifications de Carignan, Carignan, Cercle historique et artistique yvoisien, 1991.
  • Gaber Stéphane, Vingt siècles d'histoire au pays d'Yvois-Carignan, Carignan, Cercle Historique et Artistique Yvoisien, 2009.
  • Huart Désiré, Les Patois de l'est-sedanais: en particulier des cantons de Mouzon-Carignan et quelques villages limitrophes de la Meuse et de Belgique Charleville-Mézières, Ardenn'offset, 1988.
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i Stéphane Gaber, « Carignan », Revue Historique Ardennaise, t. XII,‎ , p. 177-190
  2. La Chiers
  3. Le ruisseau de l'Aulnois
  4. Ruisseau de Matton
  5. Ruisseau des Deux-Villes
  6. Ruisseau de Nonne
  7. Ruisseau Rigel
  8. Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques du département des Ardennes.
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Carignan et Linay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Linay », sur la commune de Linay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Station Météo-France « Linay », sur la commune de Linay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  16. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Unité urbaine 2020 de Carignan », sur insee.fr (consulté le ).
  20. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Moulin à blé, actuellement centrale hydroélectrique », p. 61
  26. Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Filature de laine cardée Bloch », p. 60-61
  27. Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Usine de sélection de semences (graineterie) Denaiffe, puis Etablissements Biette », p. 62
  28. Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Usine de transformation des métaux, puis usine liée au travail du bois, puis fonderie d'aluminium, actuellement ferme », p. 62-63
  29. « Dossier complet, commune de Carignan. Logement en 2013 », sur le site de l'INSEE.
  30. Site SNCF TER Champagne-Ardenne, Informations pratiques sur les gares et arrêts : Gare de Carignan lire (consulté le )
  31. Xavier Delamarre, Une généalogie des mots, Errance, (ISBN 978-2-87772-634-4), p. 74
  32. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 139
  33. Augustin Calmet - Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg.
  34. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Michel Tamine, « Changer le nom des villes et des villages », dans Gérard Gayot (dir.), Révolution en Ardenne, de l'Argonne au Namurois, Éditions Terres Ardennaises, , p. 107-128
  36. Martine Descusses, Le patois ardennais de Gespunsart, Peeters Publishers, (ISBN 978-2-85297-178-3, lire en ligne)
  37. Jean Bertholet, Histoire ecclésiastique et civile du duché de Luxembourg et comté, t. 6, Luxembourg, André Chevalier, (lire en ligne), p. 267-268
  38. Claude-François Lambert, Histoire et règne de Henri II, roi de France, t. 1, Paris, Claude-Jean-Baptiste Bauche, (lire en ligne), p. 374-377
  39. a b c d et e Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 324-330
  40. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
  41. Carignan en 1939-1945
  42. Odette Chauveau
  43. « Denis Lourdelet, le maire surprise », L'Avenir,‎ (lire en ligne)
  44. Marcel François, Histoire et Vie de Carignan, Les Éditions La Bruyère, , 174 pages, page 34 (Maires de 1830 à 1995)..
  45. a b c et d Source : Histoire et vie de Carignan, Marcel François aux éditions Labruyère
  46. Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
  47. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  51. « Coordonnées des écoles », sur Carignan. Site officiel (consulté le ).
  52. « Notre école », sur ecoledecarignan.free.fr (consulté le ).
  53. Lycées proches de Carignan
  54. « Ouverture Maison de Santé de Carignan », portesduluxembourg.fr,‎ (lire en ligne)
  55. « Les Portes du Luxembourg ouvrent une deuxième maison de santé à Carignan », L'Union,‎ (lire en ligne)
  56. « Étoile gymnique Carignan »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur champagneardenne-ffgym.com.
  57. Paroisse Saint-Géry en Yvois
  58. a b c et d « Dossier complet. Commune de Carignan (08090) », sur site de l'INSEE.
  59. Les comptes de la commune
  60. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  61. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00078356
  62. Notice no PA00078357, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  63. Notice no PA00078356, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  64. « Le Cercle historique et artistique yvoisien » (consulté le ).
  65. Boris Marois, « La création du centre culturel de Carignan, entre gros œuvre et paperasse », L'Union,‎ (lire en ligne)
  66. Boris Marois, « Le chantier du centre culturel de Carignan est lancé », L'Ardennais,‎ (lire en ligne)
  67. Monument aux morts. Célébration de la libération
  68. hommage aux morts de la Grande guerre 14-18 au carré militaire de Carignan. Carré militaire entièrement rénové par les membres du Souvenir français
  69. Banque du Blason.